domingo, 27 de septiembre de 2009

martes, 12 de mayo de 2009

LE MONDE
12 DE MAYO DE 2009


Sanofi Pasteur se prépare "à affronter une pandémie" de grippe ALEMONDE.FR avec AFP | 12.05.09 | 19h23

Sanofi Pasteur, leader mondial des vaccins, a assuré mardi 12 mai qu'il se "préparait à affronter une pandémie" de grippe A (H1N1) et attendait l'envoi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de la souche du virus pour fabriquer le vaccin. "Nous n'avons pas encore reçu de souche de l'OMS, mais c'est une question de jours et on va se préparer pour produire un vaccin en masse", explique Albert Garcia, épidémiologiste et porte-parole de Sanofi Pasteur."Nous ne sommes pas en phase pandémique, même si le virus H1N1 de la grippe A a tous les profils d'un virus pandémique, mais on s'y prépare."

"Aujourd'hui, on se prépare à l'éventualité d'une résurgence de la grippe A, mais on n'a aucun moyen fiable de mesurer sa virulence", estime pour sa part le docteur Elias Zerhouani, conseiller science et technologie de Sanofi. "La capacité mondiale de production [d'un vaccin] est encore limitée et tous les investissements dans ce domaine sont nécessaires."

L'ÉPIDÉMIE A FRANCHI LE SEUIL DES 5 000 CAS CONFIRMÉS

De son côté, le directeur-général de Sanofi-Aventis, Christopher Viehbacher, a souligné que le groupe disposait de trois usines dans le monde – deux aux Etats-Unis et une en France – pour la fabrication de vaccins contre la grippe saisonnière, qui fait trente mille morts chaque année. Seuls les deux sites américains sont capables de produire en même temps un vaccin contre la grippe A. Arrêter en France la fabrication du vaccin contre la saisonnière pour celui contre la grippe A constitue "une vraie question de santé publique". "Ce n'est pas à nous de la prendre, mais à l'OMS", a-t-il dit.

Mardi, en fin de matinée, treize cas de grippe d'origine porcine A (H1N1) étaient confirmés en France, sept autres étant considérés comme probables et encore trente-deux autres possibles étaient en cours d'investigation, selon le dernier bilan de l'Institut de veille sanitaire. Dans le monde, l'épidémie de grippe porcine a franchi le seuil des cinq mille cas confirmés mardi, dont soixante et un morts, selon l'organisation mondiale de la santé (OMS), et trois nouveaux pays, la Finlande, la Thaïlande et Cuba, ont annoncé avoir détecté la présence du virus.

lunes, 11 de mayo de 2009

LE MONDE
11 DE MAYO DE 2009

Grippe A : les écoles mexicaines rouvrent leurs portesLEMONDE.FR avec AFP | 11.05.09 | 21h36

Après deux semaines de congés forcés en raison de l'épidémie de grippe, environ 20 millions d'écoliers mexicains ont repris le chemin des classes, lundi 11 mars, beaucoup portant des masques chirurgicaux et des lingettes pour se nettoyer les mains. Fermés depuis l'apparition des premiers cas de la maladie, les établissements scolaires et universitaires ont été entièrement désinfectés pour accueillir le retour des écoliers et des étudiants. Des consignes d'hygiène très strictes ont été diffusées.


Si tout le monde respecte ces consignes, le retour [à l'école] se fera en toute sécurité et sans risque pour la santé", a expliqué le ministre de l'éducation, Alonso Lujambio. Certains lycées et certaines universités avaient déjà rouvert leurs portes la semaine passée. Lundi, le bilan mexicain est passé de 48 à 56 morts.

Par ailleurs, Mexico a annoncé un programme spécial de soutien aux entreprises du pays pénalisées par les conséquences de la grippe A, pour un montant total d'un peu plus d'un milliard de dollars. Cet apport financier, sous forme de crédits nouveaux ou de restructuration d'emprunts, vise à favoriser "un rétablissement plus rapide des entreprises affectées" par l'épidémie, a indiqué le ministère des finances dans un communiqué. Le soutien est plus particulièrement destiné aux entreprises de la capitale, où s'est situé le foyer d'expansion de l'épidémie, et à celles au secteur touristique et du transport aérien, a précisé le ministère.

La grippe porcine se soldera par une perte sèche de 2,3 milliards de dollars pour le Mexique, selon le ministre des finances, Agustin Carstens. Elle interviendra pour 0,3 % dans le recul de l'économie nationale, qu'il prévoit de 4,1% en 2009, "période de récession", a-t-il déclaré.

domingo, 10 de mayo de 2009

LE MONDE
10 DE MAYO DE 2009
Un treizième cas de grippe porcine en France
LEMONDE.FR Avec AFP | 10.05.09 | 18h52 • Mis à jour le 10.05.09 | 18h55

Un nouveau cas de grippe porcine A(H1N1) a été confirmé en France portant à treize le nombre total de cas confirmés de personnes contaminées, a annoncé, dimanche 10 mai, l'Institut de veille sanitaire (InVS). Tous les cas confirmés ont été "importés", a indiqué l'InVS dans son bulletin épidémiologique : tous venaient du Mexique sauf deux des Etats-Unis (New York et Californie).

Il y a aussi en France quatre cas probables (deux en Ile-de-France, un en Alsace et un en Limousin) et vingt-deux cas possibles.
Aucune forme grave n'a été observée, selon l'InVS.

Le bilan mondial de l'épidémie a passé le cap des cinquante morts avec un premier décès annoncé au Costa Rica et un troisième aux Etats-Unis où le nombre de patients a sensiblement augmenté ces derniers jours.
LE MONDE
9 DE MAYO DE 2009


Grippe A : premier mort au Costa Rica
LEMONDE.FR avec AFP | 09.05.09 | 11h33 • Mis à jour le 09.05.09 | 20h08

Un homme de 53 ans est mort, samedi 9 mai, au Costa Rica de la grippe porcine, a annoncé le ministre de la santé, Maria Luisa Avila. En dehors du Mexique, c'est le premier décès enregistré en Amérique centrale. Le malade, dont l'identité n'a pas été divulguée, était hospitalisé depuis la semaine dernière à San José, atteint de diabète et d'une affection pulmonaire chronique, a ajouté la ministre. La victime est décédée samedi à l'aube. Huit autres malades porteurs du virus ont été recensés au Costa Rica.

Outre ce décès, 45 personnes sont mortes de cette maladie au Mexique, deux aux Etats-Unis et une au Canada. Les Etats-Unis ont désormais dépassé le Mexique en nombre de patients avec 1 639 cas confirmés dans 43 Etats. Au Mexique, l'épidémie a fait 1 319 malades, selon le dernier bilan officiel. Le Canada est le troisième pays le plus touché par l'épidémie de grippe porcine avec 224 cas confirmés.
LE MONDE
8 DE MAYO

Grippe porcine : l'OMS reste sur ses gardes
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters

Pour les autorités sanitaires, le virus A (H1N1) complètement nouveau – combinant des souches porcine, aviaire et humaine – n'a pas été éradiqué, il pourrait même muter et connaître une résurgence à l'automne. "Selon une estimation raisonnable, un tiers de la population [mondiale] serait contaminé" en cas de pandémie, a indiqué jeudi 7 mai le numéro deux de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le docteur Keiji Fukuda. Le virus est plus bénin que celui ayant provoqué la pandémie de grippe espagnole en 1918 (au moins 40 millions de morts), mais M. Fukuda a averti qu'il pourrait suivre la même évolution et devenir plus virulent à l'approche de l'hiver dans l'hémisphère Nord.


eux nouveaux pays sont venus s'ajouter jeudi aux 24 touchés par l'épidémie: le Brésil avec quatre premiers malades, dont trois venant du Mexique et une des Etats-Unis, et l'Argentine avec un cas chez un touriste revenant du Mexique. Treize pays d'Asie – les dix de l'Asean ainsi que la Chine, le Japon et la Corée du Sud – ont annoncé vendredi qu'ils allaient "augmenter" leurs stocks de médicaments antiviraux et étudier les moyens de partager des "ressources essentielles" en cas de pandémie.

2 371 MALADES CONFIRMÉS

Jeudi soir, sans tenir compte des cas argentin et brésiliens, l'OMS chiffrait à 2 371 le nombre de malades confirmés de grippe porcine dans le monde avec un bilan de 42 morts au Mexique et 2 décès aux Etats-Unis. La mobilisation internationale pour fabriquer un vaccin contre la nouvelle grippe a produit ses premiers résultats, avec le séquençage du génome du virus au Canada, troisième pays le plus touché avec plus de 200 malades.
LE MONDE
7 DE MAYO DE 2009
Deux nouveaux cas de grippe porcine en France
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters
Deux nouveaux cas de grippe porcine A(H1N1) ont été confirmés, vendredi 8 mai, en France, portant à douze le nombre total de cas confirmés de personnes contaminées, selon l'Institut de veille sanitaire. Tous les cas confirmés sont des cas "importés", précise l'InVS dans son bulletin épidémiologique. Il précise que deux cas concernent des personnes ayant séjourné à New York, les autres ayant séjourné au Mexique.

utre ces douze cas confirmés, il y a en France, à ce jour, trois cas probables (1 en Ile-de-France, 1 en Alsace et 1 dans le Limousin) et vingt-cinq cas possibles, précise l'InVS. A ce stade, aucune forme sévère n'a été observée, précise l'organisme public.
LE MONDE
6 DE MAYO DE 2009

Le pic de l'épidémie est passé, mais la grippe porcine progresse
Article publié le 06 Mai 2009

La grippe porcine continue de se propager, avec 22 pays contaminés. Le nombre de cas confirmés est en hausse au Mexique et aux Etats-Unis, sur fond de tensions commerciales avec des pays qui restreignent les importations de viande des pays touchés. Au Mexique, le virus H1N1 a a fait de nouvelles victimes, le bilan s'élevant désormais à 42 morts, a indiqué, mercredi 6 mai, le ministère de la santé, qui précise que le pays a également enregistré plusieurs nouveaux cas confirmés, pour un total de 1 070 malades. Aux Etats-Unis où le nombre de cas confirmés est en hausse de 40 %, une jeune femme d'une trentaine d'années souffrant de problèmes de santé est morte, ont annoncé les autorités sanitaires du Texas.

viernes, 8 de mayo de 2009

LE MONDE
5 DE MAYO DE 2009
Grippe porcine : le Mexique entrevoit la sortie de la crise
LEMONDE.FR avec AFP | 05.05.09 | 10h43 • Mis à jour le 05.05.09 | 10h56

Après plusieurs jours d'angoisse, le Mexique, foyer initial de la grippe porcine, a confirmé lundi le recul de l'épidémie. Le pays se montre confiant dans sa capacité à maîtriser l'épidémie de grippe porcine, détectée dans 21 pays. Aux Etats-Unis, les autorités se montrent prudemment optimistes, tout en mettant en garde contre une seconde vague du virus à l'automne sous une forme plus virulente.
APPEL À LA VIGILANCE

Malgré ces nouvelles rassurantes, l'épidémie continue de se propager, avec un premier cas annoncé lundi au Portugal, et certains pays ont renforcé les mesures de protection. Le Canada a annoncé lundi son premier cas "grave" de grippe porcine humaine – une fillette qui se trouve aux soins intensifs dans un hôpital d'Edmonton – alors que le nombre de personnes touchées par la maladie grimpait à 140 dans l'ensemble du pays. La Commission européenne recommande d'écarter toute mesure injustifiée afin d'"éviter que la crise sanitaire ne devienne également une crise économique".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle ses membres à ne pas baisser la garde. La situation "reste très préoccupante", a déclaré le numéro deux de l'OMS, le docteur Keiji Fukuda. Lundi, l'OMS a relevé à 1 085 le nombre total de cas de grippe porcine dans 21 pays. Le virus a fait 27 morts, dont un aux Etats-Unis. Le dernier bilan au Mexique s'établit à 26 morts, en majorité des femmes, et à 776 malades, mais l'épidémie est en "phase de recul", selon le ministre de la santé, José Angel Cordova.

REMISE SUR PIED DU MEXIQUE

Le président mexicain, Felipe Calderon, a estimé lundi soir que son pays avait permis de sauver des milliers de vie en prenant la tête de la "bataille mondiale" contre le virus. Il a aussi promis de remettre le pays sur pied. La reprise des classes est prévue jeudi pour les lycées et les université, et lundi pour les écoles et les garderies. Les quelque 35 000 restaurants vont rouvrir mercredi dans la capitale, Mexico, où se concentrent la majorité des cas mortels. Les musées attendront un jour de plus pour rouvrir leurs portes. En revanche, les cinémas, théâtres et discothèques restent fermés jusqu'à nouvel ordre. Signe d'un retour de l'optimisme, la Bourse de Mexico a terminé sur une hausse notable de plus de 5 %.

La fermeture des lieux de restauration et de loisirs, ordonnée depuis le 28 avril, a constitué dans la capitale un manque à gagner quotidien de 100 millions de dollars, mettant en péril 450 000 emplois. La fréquentation des hôtels s'est effondrée à 10 % à Mexico et les plages sont désertées, en particulier dans la péninsule atlantique du Yucatan, avec plus de 70 % d'annulations. Le gouvernement mexicain devrait bientôt adopter un paquet fiscal pour compenser les pertes des entrepreuneurs et lancer une "campagne publicitaire" pour faire revenir les touristes, troisième source de devises du pays.
LE MONDE

4 DE MAYO DE 2009

Grippe porcine : l'OMS reste vigilante malgré le ralentissement
Article publié le 04 Mai 2009
Source : LE MONDE.FR

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime désormais à 1 003 le nombre de cas de grippe porcine confirmés dans vingt pays et ne prévoit pas pour l'instant de passer le niveau d'alerte à l'échelon 6, a indiqué, lundi 4 mai, sa directrice générale, Margaret Chan. Elle s'exprimait en direct de Genève lors d'une brève réunion informelle de l'Assemblée générale des Nations unies destinée à évaluer l'état de préparation de l'organisation internationale face au virus H1N1. "Le niveau 6 ne signifie en aucune façon que nous sommes confrontés à la fin du monde.
Grippe porcine : le Mexique et les Etats-Unis optimistes
Article publié le 03 Mai 2009

L'épidémie de grippe porcine a continué à progresser, dimanche 3 mai, touchant désormais dix-neuf pays, mais au Mexique, foyer de l'épidémie, les autorités ont fait état d'un "recul" de la maladie et les autorités sanitaires américaines de "signes encourageants". Le ministre de la santé mexicain, Jose Angel Cordova, a déclaré dimanche que l'épidémie était entrée "dans sa phase de recul" au Mexique, tout en signalant que la prudence devait rester de mise. La veille, il avait déjà fait état "d'une diminution des cas graves" et d'une baisse de la mortalité. L'épidémie paraît en "phase de stabilisation", avait-il relevé. Le dernier décès remonte au 28 avril.

sábado, 2 de mayo de 2009

Grippe : le Mexique se veut rassurant, l'OMS dans le flou
LEMONDE.FR | 02.05.09 | 20h34


lus d'une semaine après l'apparition au Mexique du virus de la grippe porcine, le flou demeure sur les risques d'une pandémie mondiale et la gravité de la maladie. Jusqu'à présent, le virus a fait dix-sept morts – seize au Mexique et un aux Etats-Unis – et s'est propagé à dix-sept pays.

Samedi 2 mai, les autorités mexicaines ont estimé que le virus semblait en "phase de stabilisation", jugeant toutefois "prématuré" d'annoncer un recul de l'épidémie. "Je crois que nous avons des éléments pour signaler que nous sommes dans une phase de stabilisation", a déclaré le ministre de la Santé, José Angel Cordova. Le bilan de la grippe au Mexique, considéré comme le foyer du virus A(H1N1), a atteint 443 cas confirmés, soit 46 de plus que la veille. Selon les autorités mexicaines, le virus est moins "agressif" qu'on ne le craignait et son taux de mortalité nettement inférieur à celui de la grippe aviaire ou au SRAS, responsable en 2003 de la mort de 800 personnes, principalement en Asie.

La capitale, Mexico, demeure l'épicentre de la grippe porcine où onze des décès ont été recensés. Il s'agit pour la plupart de femmes, dont l'une enceinte de sept mois. L'activité continue de tourner au ralenti, le gouvernement ayant maintenu jusqu'à mercredi la fermeture de tous les restaurants, bars et cinémas, ainsi que des principaux sites touristiques. Des opérations de contrôle sanitaire ont démarré samedi dans le métro, seul grand lieu de concentration resté ouvert pour éviter le chaos.

Malgré les déclarations rassurantes venues du Mexique, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué samedi ne pas savoir "à quel point la pandémie peut être grave ou bénigne". "Je ne critique pas le gouvernement du Mexique qui doit faire face à une situation très compliquée et a été exceptionnellement coopératif lorsque nous avons demandé des informations", a tenu à préciser le Dr Michael Ryan, directeur à l'OMS du réseau mondial d'alerte et d'action en cas d'épidémie. Selon ce responsable, l'évolution de la situation "dans les prochains jours en Europe" permettra de déterminer à quel point le virus mutant s'est propagé, condition de la mise en alerte pandémique maximale de niveau 6. L'OMS a déclaré mercredi dernier la phase d'alerte 5 pour une pandémie "imminente". Le niveau maximum d'alerte 6, qui n'a pas encore été déclenché, "décrit l'état de pandémie, mais pas son degré de gravité", a souligné le Dr Ryan.

En France, vingt-deux cas "possibles" de grippe étaient en cours d'évaluation samedi, six étant déclarés "probables" et deux ayant été confirmés vendredi soir. Les six cas probables sont pour cinq d'entre eux hospitalisés en région parisienne et pour le dernier en Aquitaine. Il s'agit dans tous les cas de personnes de retour du Mexique.

De leur côté, les Etats-Unis ont recensé samedi 160 cas confirmés dans 21 Etats, contre 143 précédemment. La plupart des cas sont bénins, a déclaré un responsable du Centre fédéral de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Face aux inconnues de la grippe porcine, le président américain Barack Obama a expliqué samedi qu'il préférait prendre trop de précautions plutôt que pas assez. M. Obama a invoqué la méconnaissance de l'évolution du virus pour expliquer l'abondance de mesures prises par son administration, alors que les autorités sanitaires continuaient d'évaluer la gravité de l'épidémie.

En Egypte, les autorités ont commencé l'abattage des 250 000 porcs élevés sur son territoire, une mesure radicale et controversée prise après l'apparition de la grippe au Mexique. Cette décision de l'Egypte, où aucun cas animalier ou humain de la nouvelle maladie n'a pour l'instant été détecté, a été largement critiquée, d'autant plus que l'OMS a indiqué n'avoir connaissance d'"aucune personne contaminée par des porcs".

martes, 28 de abril de 2009

Les Etats-Unis confirment 65 cas de grippe porcine
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 28.04.09 | 11h03 • Mis à jour le 28.04.09 | 22h33


Le directeur général adjoint de l'OMS, Keiji Fukuda, a déclaré, mardi 28 avril, qu'il y avait pour l'instant sept cas mortels confirmés de la grippe porcine dans le monde. Tous les cas mortels ont été répertoriés au Mexique. Des cas de grippe porcine ont été recensés aux Etats-Unis (65 cas confirmés), au Canada (13), en Grande-Bretagne (2) et en Espagne (2) et, mardi, en Israël (2) et en Nouvelle-Zélande (3). Sept pays sont ainsi concernés, ce qui a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à relever, lundi dans la soirée, son niveau d'alerte de 3 à 4 sur une échelle qui en compte 6, signifiant "une montée en puissance significative" du risque de pandémie. Si, pour l'OMS, ce n'est pas encore une raison suffisante pour restreindre les déplacements, les Etats ont conseillé à leurs ressortissants de limiter leurs voyages.

Aux Etats-Unis, le pays le plus touché après le Mexique, soixante-cinq cas ont été confirmés et onze millions de traitements antiviraux doivent être distribués. Les autorités en Californie enquêtent sur les causes de deux décès récemment constatés dans la région de Los Angeles et qui pourraient être liés à la grippe porcine et l'état d'urgence a été proclamé. Le président américain, Barack Obama, a exhorté mardi le Congrès à débloquer 1,5 milliard de dollars pour renforcer les capacités de réaction des Etats-Unis face à une potentielle aggravation de l'épidémie. La grippe porcine risque de provoquer des morts aux Etats-Unis, a prévenu le directeur des Centres de maladie et de prévention américains (CDC), Richard Besser. Les Etats-Unis ont par ailleurs renforcé leurs contrôles aux frontières ou dans leurs aéroports internationaux.
Au Mexique cependant, foyer de l'épidémie et seul pays où des cas mortels ont été recensés, les autorités ont évoqué pour la première fois lundi soir un espoir de ralentissement de la propagation de la maladie. Le ministre de la santé, José Angel Cordova, a expliqué que le nombre de décès suspects est passé de six samedi à cinq dimanche et trois lundi. Le dernier bilan dans ce pays s'établit à cent cinquante-deux morts dont l'origine serait le virus, mais vingt cas seulement sont avérés. Dans tout le pays, les écoles, lycées et universités, mais aussi musées, théâtres, bars et restaurants ont été fermés.
Le Canada, qui a pour l'instant treize cas confirmés de grippe porcine (tous bénins), a conseillé aux voyageurs de "remettre à plus tard leurs visites non essentielles au Mexique". Les autorités sanitaires ont averti qu'il fallait s'attendre à d'autres cas et peut-être à des morts.
Le Proche-Orient a également été touché, avec deux cas confirmés en Israël. Le ministre de la défense, Ehoud Barak, a annoncé dans un communiqué la mise en place d'une "cellule de crise" chargée de prendre les mesures nécessaires en cas de propagation de la maladie. Quatre monarchies arabes du Golfe ont par ailleurs annoncé depuis lundi soir des mesures de précaution contre l'épidémie de la grippe porcine et le rassemblement régional du Conseil de coopération du Golfe a décidé de tenir une réunion de coordination au Qatar samedi.
Seuls quatre cas avérés ont été diagnostiqués en Europe : deux en Espagne et deux au Royaume-Uni. Des cas suspects ont par ailleurs été signalés au Danemark, en Suède, en Grèce, en République tchèque, en Allemagne, en Italie et en Irlande, en Autriche et en Ecosse. Une réunion extraordinaire des ministres de la santé de l'UE doit avoir lieu jeudi à Luxembourg. La Commission européenne, après avoir déconseillé lundi les voyages "non essentiels" dans les zones touchées par la grippe porcine au Mexique et aux Etats-Unis, a estimé mardi qu'il n'y avait pas de raison "pour l'instant" de limiter les déplacements. Le ministère des affaires étrangères français a cependant préféré déconseiller "fortement" les déplacements à destination du Mexique. La Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Italie, l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, l'Autriche ont également déconseillé à leurs ressortissants de se rendre au Mexique.
En France, deux cas probables de "grippe porcine" ont été notés en Ile-de-France, ont indiqué mardi soir les autorités sanitaires. Il s'agit d'"un homme et une femme hospitalisés à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)" et "la confirmation de ces cas est attendue sous 72 heures", a-t-on précisé de même source à l'AFP. Vingt cas suspects étaient "en cours d'investigation" mardi en fin de journée. Au total, cent sept personnes ont été signalées de retour du Mexique avec des symptômes pouvant évoquer une grippe, depuis le 25 avril. Sur ce total, trente cas ont été retenus comme possiblement liés au nouveau virus, et vingt sont en cours d'investigation mais il s'agirait de cas présentant peu de risques. En visite à Madrid, Nicolas Sarkozy a affirmé que la France faisait preuve de "vigilance" et de "lucidité" face à la grippe porcine, et qu'il ne s'agissait "ni de dramatiser ni de minimiser" le problème.
Le Japon a également déconseillé à ses ressortissants de voyager au Mexique et a même conseillé aux Japonais s'y trouvant d'envisager un retour anticipé. A Hongkong, chaque passager arrivant en avion ou en bateau voit sa température testée par infrarouge. Des scanners thermiques – que l'OMS juge inefficaces – ont été installés à l'aéroport de Bangkok, au Japon, en Indonésie. En Australie, les capitaines des avions arrivant d'Amérique du Nord doivent faire un point de l'état de santé des passagers avant de pouvoir atterrir. La Russie a décidé d'inspecter tous les avions en provenance du continent américain.
En dépit des assurances que l'absorption de porc cuit ne fait courir aucun risque, plusieurs pays ont suspendu tout ou partie de leurs importations de porc, comme la Chine, la Russie, l'Ukraine, la Thaïlande, l'Indonésie et le Liban, visant pour la plupart la viande en provenance du Mexique ou des Etats-Unis. Les voyagistes britanniques Thomas Cook et Thomson Holidays, membre du groupe Tui Travel, ont annulé, mardi, leurs vols vers le Mexique. Le voyagiste allemand TUI, principal actionnaire de TUI Travel, avait déjà annoncé lundi l'annulation de ses vols.
La grippe porcine touche essentiellement "des jeunes adultes en bonne santé", selon les autorités mondiales de la santé, se transmet par voie respiratoire, d'homme à homme, mais pas en mangeant de la viande de porc. Les symptômes (fièvre, maux de tête, courbatures) sont similaires à ceux de la grippe saisonnière, qui tue chaque année dans le monde entre deux cent cinquante mille et cinq cent mille personnes.
Grippe porcine : l'épidémie aggrave la crise du tourisme et de l'aviation
LEMONDE.FR | 28.04.09 | 19h13 • Mis à jour le 28.04.09 | 19h25

L'année 2009 risque bien d'être une année noire pour le transport aérien et le tourisme. Après la crise bancaire, c'est la grippe porcine qui risque de ralentir l'activité. Mardi 28 avril, les voyagistes français ont ainsi suspendu les départs pour le Mexique. Plusieurs Etats concentrent leurs mesures de prévention contre la propagation de la grippe porcine sur les limitations des voyages. Malgré l'avertissement de l'OMS sur le peu d'effet de telles mesures, en raison des progrès déjà réalisés par le virus.
Le Japon a même conseillé à ses ressortissants de quitter rapidement le Mexique, afin d'anticiper toute éventuelle ruée des étrangers candidats au départ.

Des décisions qui pèsent sur l'industrie du tourisme et sur les compagnies aériennes. Sur les marchés, les valeurs de ces secteurs chutent partout, entraînant certaines places à clôturer en baisse. La Bourse de Paris a perdu 1,66 %, Air-France KLM et Accor figurant parmi les valeurs les plus touchées. "Si l'épidémie atteint un niveau proche de celle du SRAS, ce qui serait très peu probable, les marchés pourraient perdre entre 10 et 15 %", assurent des experts du Crédit Suisse, en faisant référence, dans le Wall Street Journal, au syndrome respiratoire qui avait touché l'Asie en 2003. Les prix du pétrole, eux, baissaient encore à l'ouverture des échanges à New York mardi, le baril cédant 1,22 dollar, à 48,92 dollars.

RISQUE DE DÉPRESSION MONDIALE
Selon Newsweek, le pire des cas serait une pandémie de grippe, que le Fonds monétaire international avait chiffré l'an dernier à trois mille milliards de dollars et une baisse de 5 % du PIB mondial. "La récession économique se transformerait ainsi en dépression mondiale, assure l'hebdomadaire américain. Deux facteurs pourraient toutefois ralentir la progression de l'épidémie : le système de contrôle mis en place aux Etats-Unis et la diffusion des vaccins qui limitent la rapidité et l'ampleur du virus."

Les économistes de HSBC, interrogés par le quotidien britannique The Guardian, sont plus confiants quant à la bonne santé du commerce mondial : "Les compagnies aériennes, les hôtels et les loisirs ont déjà été touchés par la crise. Ils ne pourraient pas vraiment être davantage affectés. Et l'industrie pharmaceutique marche bien. De plus, en 2003, la propagation du SRAS n'avait pas empêché le maintien des échanges mondiaux."



Autre secteur touché : les importations de porcs pâtissent de l'épidémie. En dépit des assurances que l'absorption de porc cuit ne fait courir aucun risque, plusieurs pays, comme la Chine ou la Russie, ont suspendu tout ou partie de leurs importations en provenance du Mexique ou des Etats-Unis. Les cours du porc ont chuté d'environ 7 % depuis le début de la semaine sur le marché des matières premières de Chicago.
Grippe porcine : l'épidémie progresse, la vigilance s'accroît
LEMONDE.FR 28.04.09 20h54 • Mis à jour le 28.04.09 22h57

Moins d'une semaine après son apparition au Mexique, la crainte d'une épidémie de grippe porcine se répand dans le monde. En même temps que le virus a muté – pour être aujourd'hui transmissible d'homme à homme –, il a passé les frontières.
Mardi 28 avril, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recensait sept morts, toutes au Mexique, sur 152 décès suspects. Des cas ont été recensés aux Etats-Unis (65 cas confirmés), au Canada (13), en Grande-Bretagne (2) et en Espagne (2) et, mardi, en Israël (2), en Nouvelle-Zélande (3) et au Costa-Rica (1). (Voir l'infographie Cas avérés et suspectés dans le monde) En France, vingt cas suspects étaient "en cours d'investigation" mardi en fin de journée et deux cas "probables" ont été notés en Ile-de-France.

Aux Etats-Unis, le pays le plus touché après le Mexique, soixante-cinq cas ont été confirmés et onze millions de traitements antiviraux doivent être distribués. (Voir le bilan pays par pays Les Etats-Unis confirment 65 cas de grippe porcine)
Au Mexique, la vie s'est arrêtée. Dès lundi, Mexico a fermé ses écoles jusqu'au 6 mai sur tout le territoire, de la maternelle à l'université. Les autorités, qui estiment que "le nombre de cas va augmenter", sont incapables de déterminer le lieu du foyer initial de la maladie, qui pourrait donner aux experts des indications précieuses sur les conditions d'émergence du virus "mutant". (Lire le reportage Au Mexique, l'origine de l'épidémie demeure mystérieuse)
L'OMS restait mardi après-midi "en phase d'alerte 4", a indiqué son numéro deux, le Dr Keiji Fukuda, en soulignant que "la possibilité" de pandémie "est prise très au sérieux". L'organisation était passé lundi soir de 3 à 4 sur son échelle du niveau d'alerte, qui en compte 6, signifiant "une montée en puissance significative" du risque de pandémie. L'OMS pourrait par exemple "passer à la phase 5" en cas de confirmation de cas avérés endogènes aux Etats-Unis, a précisé un de ses porte-paroles. Un passage à la phase 5, avant-dernier niveau avant la déclaration de la pandémie, signifie que celle-ci est non seulement imminente mais surtout inévitable. (Voir l'infographie L'OMS élève son niveau d'alerte)
De nombreux pays ont pris des mesures de prévention. En dépit des assurances que l'absorption de porc cuit ne fait courir aucun risque, plusieurs pays ont suspendu tout ou partie de leurs importations de porc. D'autres concentrent leurs mesures de prévention sur les limitations des voyages. Le Japon a même conseillé à ses ressortissants de quitter rapidement le Mexique. Mardi, les voyagistes français, britanniques ou allemands ont suspendu les départs pour le Mexique. (Lire l'analyse L'épidémie aggrave la crise du tourisme et de l'aviation)
Toutes ces mesures sont prises alors même que l'OMS a averti qu'elles auraient peu d'effets, en raison des progrès déjà réalisés par le virus. Lundi, sur Le Monde.fr, le chercheur Didier Raoult estimait que la France était "très en retard en ce qui concerne la lutte contre les infections respiratoires". Le scientifique évoquait un possible "désastre" et relevait que "nous n'avons pas aujourd'hui les structures adéquates et nous connaissons mal les conditions de transmission". (Lire l'interview de Didier Raoult "Une épidémie de grippe porcine est plus inquiétante qu'une épidémie de grippe aviaire")
Le tourisme n'est pas le seul à souffrir des conséquences de la crise. L'OMS a beau recommander de parler de "grippe mexicaine", la filière porcine est d'ores et déjà touchée. (Ecouter l'interview du directeur de l'Interprofession nationale porcine La grippe porcine "sème le trouble chez le consommateur")
De façon plus anecdotique, l'inquiétude engendre aussi, sur Internet, les théories les plus folles. Le virus de la grippe porcine aurait-il été introduit délibérément pour limiter la croissance démographique mondiale ? Ou pour assassiner Barack Obama, qui était à Mexico le 16 avril ? (Lire la revue de Web Panique et conspiration vont bon train sur Internet)

lunes, 27 de abril de 2009

Trois cas confirmés en Europe
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters 27.04.09 19h51 • Mis à jour le 27.04.09 23h11
Mexique. Le bilan officiel demeure établi à vingt cas mortels avérés, et un total "probable" de cent quarante-neuf morts, a précisé, lundi soir, le ministre de la santé. Toutes les écoles sont actuellement fermées dans le pays. Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé avoir fourni cent mille lots de son médicament antigrippal Relenza et cent soixante-dix mille doses supplémentaires de vaccin antigrippal saisonnier aux autorités mexicaines, à leur demande, et qu'il cherchait des moyens d'en augmenter la production.
Etats-Unis. Les autorités sanitaires ont annoncé, lundi, avoir détecté 40 cas dans 5 Etats. Selon le maire de New York, 28 cas ont été détectés dans une école de la ville. Dans la soirée de lundi, un cas supplémentaire a été identifié dans la région de Sacramento (Californie). Washington a annoncé que le gouvernement allait lancer une mise en garde concernant les voyages au Mexique, premier pays à avoir détecté des cas de grippe porcine. Les cinq Etats concernés sont New York, l'Ohio, le Kansas, le Texas et la Californie. Les Etats-Unis vont distribuer 11 millions de traitements antiviraux contre la grippe porcine issus des stocks fédéraux pour aider les Etats américains touchés.
Grande-Bretagne. Deux personnes hospitalisées dimanche soir en Ecosse après avoir présenté des symptômes de la grippe à leur retour du Mexique sont les premiers cas confirmés de grippe porcine, a annoncé, lundi, la ministre de la santé écossaise.
Espagne. Avant les cas détectés en Grande-Bretagne, la ministre de la santé espagnole, Trinidad Jimenez, avait annoncé qu'un cas humain de grippe porcine avait été détecté en Espagne chez un homme qui avait séjourné au Mexique. "Il a été confirmé que les tests du patient d'Almensa [sud-est de l'Espagne] pour la grippe porcine ont été positifs", a déclaré la ministre lors d'une conférence de presse à Madrid. Il s'agit du premier cas confirmé de grippe porcine en Europe, la victime est un jeune homme de 23 ans, qui a été hospitalisé samedi soir.
France. Aucun cas de grippe porcine n'a lundi soir été constaté dans l'Hexagone. Ainsi les cas initialement présentés comme suspects de trois personnes ayant voyagé au Mexique ou dans le sud des Etats-Unis ont finalement été jugés sans rapport avec la grippe porcine à Lyon, à Pau et Nantes. L'état de santé d'une quatrième personne, une femme hospitalisée à Poitiers après un voyage au Mexique, était jugé "rassurant" par le CHU de la ville, qui ne disposait pas lundi soir du résultat des analyses sur son cas. Six premiers cas suspects s'étaient déjà auparavant révélés des cas de grippe banale sans lien avec l'épidémie qui sévit au Mexique.
Canada. Entre 10 et 12 personnes ont été placées en isolement dans les hôpitaux de l'Ontario ces derniers jours, car présentant des symptômes "très proches" de ceux de la grippe porcine, a déclaré, lundi, le chef de la santé publique de la province la plus peuplée du Canada. "Je m'attends à ce que l'on ait des cas confirmés", a dit David Williams. Pour l'heure, six cas de grippe porcine ont été confirmés au Canada, deux en Colombie-Britannique et quatre en Nouvelle Ecosse.
Belgique. Six cas possibles de grippe porcine font l'objet d'examens, selon le gouvernement, qui déconseille désormais les voyages non essentiels vers les régions infectées du Mexique et des Etats-Unis. "Ces personnes sont mises en isolement et des prélèvements sont en cours. On attend des résultats dans le courant de la nuit, on espère pouvoir les déclasser rapidement comme on l'a fait pour un premier cas", a précisé Daniel Reynders, du comité interministériel Influenza, à la chaîne de télévision RTL-TVI. Les six nouveaux cas concernent trois adultes et trois enfants. Quatre d'entre eux reviennent du Mexique, un des Etats-Unis et un d'Argentine.
Danemark et Suède. Une dizaine de personnes, susceptibles d'être atteintes de la grippe porcine, ont été placées en observation dans ces pays, selon des sources sanitaires et hospitalières. Ces personnes sont toutes revenues récemment d'un voyage au Mexique ou aux Etats-Unis.
Suisse. Cinq Suisses de retour du Mexique, qui manifestent tous des symptômes grippaux, pourraient également avoir été contaminés et font l'objet d'examens, a annoncé le porte-parole de l'Office fédéral de la santé publique.
"Une épidémie de grippe porcine est plus inquiétante qu'une épidémie de grippe aviaire"
LEMONDE.FR 27.04.09 19h02 • Mis à jour le 27.04.09 20h23



Pourquoi le virus de la grippe porcine est-il apparu au Mexique ?
Ce n'est pas parce que le virus de la grippe porcine est apparu au Mexique qu'il y est né. Plusieurs souches de virus, capables de se recombiner entre eux (échanger leur gènes) et de muter, circulent à travers le monde. Ils peuvent émerger n'importe où. Le plus gros réservoir se trouve aujourd'hui en Asie, dans le sous-continent indien et en Chine. Souvent, les premiers mutants de virus apparaissent dans les élevages de volailles de cette région. Les oiseaux et les cochons cohabitent souvent dans les mêmes basse-cours. A force de promiscuité, certains virus finissent donc par s'adapter aux porcs. La transmission à l'homme est alors facilitée, parce que nos défenses immunitaires sont plus proches de celles du cochon que de celles des oiseaux. Le risque d'avoir un mutant transmissible d'homme à homme est donc plus important à partir d'une infection par un virus porcin. C'est beaucoup plus inquiétant d'avoir une épidémie porcine qu'une épidémie aviaire.
Comment se propage un virus comme celui de la grippe porcine ?
Il y a trois étapes : d'abord, l'épidémie qui se déclenche chez les animaux (l'épizootie), puis la transmission de l'infection de l'animal à l'homme (la zoonose), enfin l'épidémie inter-humaine.
Le virus de la grippe aviaire n'a jamais vraiment passé le stade de la zoonose. La grippe porcine, par contre, se développe aujourd'hui par transmission d'homme à homme. Reste à connaître le ratio de transmissibilité du virus, c'est-à-dire son degré de contagiosité. Pour les maladies infectieuses respiratoires, une personne malade transmet en moyenne le virus à deux personnes. Ce taux est de vingt-trois pour un avec la rougeole.
En fonction du taux de contagiosité, le virus peut se multiplier à une vitesse exponentielle. Près d'un milliard de personnes prennent l'avion chaque année. Une étude allemande a démontré que 72 % des passagers attrapent un virus respiratoire lors d'un vol de plus de quatre heures. La dernière épidémie de grippe humaine qui a suivi une grippe porcine a fait deux millions de morts : c'était la grippe asiatique en 1957.
Que se passe-t-il quand le virus mute ?
C'est beaucoup plus dificile de connaître le taux de transmission une fois que le virus a muté. Chaque mutant a son propre génie dynamique, sa propre capacité à se multiplier. Ça devient très compliqué de faire des prédictions. Les modélisations sont toujours basées sur des analyses rétrospectives qui négligent une chose : les vivants sont toujours différents. Les médicaments dont nous disposons aujourd'hui sont efficaces s'ils sont prescrits très tôt. C'est beaucoup plus compliqué quand les gens deviennent contagieux.
Comment peut-on lutter contre ces virus mutants qui se transmettent d'homme à homme ?
La France est très en retard en ce qui concerne la lutte contre les infections respiratoires. Ne serait-ce que pour la grippe traditionnelle... Il existe aujourd'hui un vaccin et la plupart des gens sont immunisés contre le virus. Pourtant, c'est une maladie qui fait en moyenne 5 000 ou 6 000 morts par an en France. Les personnes âgées et les nouveaux-nés sont les plus touchés, mais tout le monde est exposé. Le jour où apparaîtra un mutant grippal dont la population n'est pas protégée par la vaccination, ce sera un désastre. Nous n'avons pas aujourd'hui les structures adéquates et nous connaissons mal les conditions de transmission.
Quels sont les pays les plus armés pour résister à ce genre d'épidémie ?
Les plus avancés sont les Chinois. Pour juguler l'épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), ils ont construit un hôpital doté de 600 lits à l'isolement et développé des services pour la prise en charge des malades contagieux. En Italie, il y a deux hôpitaux avec des dispositions similaires. En France, nous ne sommes mêmes pas capables d'enrayer des épidémies comme la gastro-entérite et la grippe tarditionnelle.

domingo, 26 de abril de 2009

LE MONDE

26 avril 2009

Comment s’informer sur l’épidémie de grippe porcine

Je suis les développements de la grippe porcine avec d’autant plus d’intérêt que divers membres de ma famille se trouvent au Mexique.
C’est aussi un bon exercice d’utilisation du web pour s’informer face à une situation précise.
Voici donc une palette de sources utiles (et quelques tuyaux sur comment les utiliser au mieux).
Journaux mexicains : deux grands journaux comme
El Universal et Reforma (auquel je collabore) sont les premières sources d’informations locales par lesquelles on a toujours intérêt à commencer quand on veut des détails. The News est un quotidien local rédigé en anglais. Les deux premiers ont une section spéciale (Reforma qui fait normalement payer publie les informations sur la crise en accès libre) mais, lamentablement, aucun n’a encore de flux RSS spécial.
Sources officielles: Elles sont d’autant plus importantes dans les cas d’épidémies et de pandémies que l’on a vite affaire à une inflation d’informations souvent attisée par des débuts de panique. Il est bon de les diversifier.
Ministère mexicain de la santé (en espagnol)
Organisation Mondiale de la Santé (anglais, français, espagnol)
Organisation Panaméricaine de la Santé (anglais, espagnol)
Ne pas manquer le
Centers for Disease Control du gouvernement fédéral des Etats-Unis (aussi sur Twitter ), et PandemicFlu cet autre site officiel entièrement consacré aux pandémies de grippe (anglais, espagnol).
Twitter, blogs, alertes et flux RSS
Le moteur de recherche de Twitter bien sûr avec «
swine flu » et « #swineflu ». Le premier est déjà innondé de commentaires pas toujours passionnants et parfois racistes. Le second a l’air plus sérieux au moment où j’écris ces lignes.
Le
forum de Flutrackers qui a le sceau de Médecins sans Frontières et qu’on peut suivre sur Twitter et le FluWiki .
Voilà une merveilleuse occasion pour essayer
Google Reader (ou tout autre lecteur de flux RSS qui vous conviendrait mieux). Bien organisé il permet d’aller chercher presque toutes les informations en un seul lieu et seulement au moment où l’on veut. Vous pouvez les recevoir dans votre boîte courriel ou dans votre lecteur de flux RSS qui est particulièrement utile dans une situation comme celle-ci.
Je me suis fait, pour l’occasion une section spéciale dans laquelle je reçois les alertes de Google (j’en ai une avec «
swine flu » et une avec « influenza »). Allez sur Google News où vous trouverez dans la colonne de gauche un lien vous permettant d’en créer. Vous pouvez choisir de vous limiter aux actualités ou une couverture plus large. Ces alertes peuvent vous être envoyées une fois par jour où à mesure qu’elles sont publiées par les sources peignées par Google.
Les
Breaking News de Twitter qui sont, en ce moment souvent sur la grippe en question (idem pour BreakingTweets ), et les flux en provenance du Flu News Network , de l’Avian Flu Diary et du site PhysOrg.com qui couvre l’actualité des sciences, des technologies et de la médecine.
BlogSearch permet de trouver les
blogs qui parlent du sujet .
Grâce à son système de sélection différent (sites d’infos et blogs), Wikio permet de trouver des sources différentes
en anglais , en espagnol , en français (je me suis abonné au flux RSS des trois).
Enfin, pour ceux qui aiment les informations présentées de façon visuelle, la
HealthMap montre où les maladies apparaissent en se servant de plusieurs sources d’informations dont quelques unes que je viens de vous donner (un conseil : enlevez toutes les maladies puis sélectionnez « influenza »).
J’espère que cette palette sera utile à ceux qui s’intéressent au sujet et à ceux qui cherchent à mieux s’informer en situation de crise.
Grippe porcine : l'état d'urgence sanitaire déclaré aux Etats-Unis
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters 26.04.09 08h31 • Mis à jour le 26.04.09 20h51




De nouveaux cas de personnes atteintes par le virus H1N1 de la grippe porcine ont été signalés dimanche 26 avril. Aux Etats-Unis, le responsable des services de santé de la ville de New York Thomas Frieden a déclaré dimanche que les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) avaient confirmé que huit étudiants new-yorkais étaient atteints de la grippe porcine. Le bilan est désormais de 20 cas avérés de grippe porcine aux Etats-Unis.

Dimanche, depuis la Maison blanche, le président Obama a souhaité que soit mise en oeuvre une "réponse efficace, énergique, coordonnée" face à la pandémie de grippe porcine. L'Etat d'urgence sanitaire a été déclaré aux Etats-Unis. Cette disposition permet aux autorités locales et fédérales d'accéder plus aisément aux produits nécessaires à la détection et au traitement de la maladie. Par contre, aucun test de détection de la grippe porcine n'a été mis en place pour les voyageurs américains en provenance du Mexique, a indiqué la secrétaire à la sécurité intérieure, Janet Napolitano. "A ce stade, nous ne pensons pas que les faits justifient un contrôle accru des passagers venant du Mexique", a-t-elle déclaré."ALERTE MAXIMALE"
Au Mexique, foyer de l'épidémie, cinq nouveaux décès susceptibles d'avoir été provoqués par la grippe porcine ont été enregistrés à Mexico "ces dernières heures", a annoncé dimanche matin le maire, Marcelo Ebrard. "Nos chiffres font état de 73 personnes traitées à l'hôpital, 59 qui en sont sorties, et nous avons cinq décès dans la ville", a déclaré M. Ebrard. M. Ebrard n'a pas précisé si ces cinq décès étaient déjà comptabilisés dans les 61 "cas probables", soumis à des analyses, cités samedi par les autorités fédérales. Un porte-parole du ministère mexicain de la santé a confirmé dimanche que "le bilan se maintient à 20 décès confirmés et 61 probables" pour l'ensemble du pays. "Nous avons des raisons de maintenir une alerte maximale dans notre ville. Les jours qui viennent vont déterminer s'il est possible de contenir la progression de l'épidémie", a poursuivi M. Ebrard, à la télévision. Après la fermeture des écoles, lycées et universités, théâtres et musées, M. Ebrard a annoncé celle des deux zoos municipaux. Ses services vont s'employer à s'assurer de la fermeture des bars de nuit et discothèques.
A l'échelle du pays, ce sont plus de 1300 personnes qui ont été mises ou sont encore sous surveillance médicale dans le pays. Les mesures de prévention contre la contagion se multiplient: la présidence a décrété l'isolement des malades et le droit des autorités à pénétrer "dans tout local" pour lutter contre la contagion, à contrôler les voyageurs, les bagages et les marchandises. L'Eglise catholique de Mexico a annoncé l'annulation des messes de dimanche. Les établissements scolaires et universitaires, fermés depuis vendredi, ne seront pas rouverts avant le 6 mai. La mesure concerne les 20 millions d'habitants de l'agglomération de la capitale, l'Etat mitoyen de Mexico et l'Etat voisin de San Luis Potosi, région du pays la plus touchée par le virus après la mégapole.
"BEAUCOUP PLUS DANGEREUX"
L'Organisation mondiale de la santé considère la situation "sérieuse" et "imprévisible" et "évolue vite". La maladie touche "des jeunes adultes en bonne santé", et la mutation du virus est inédite, "dans des gênes jamais rencontrés auparavant" selon l'OMS. Dimanche, lors d'une conférence de presse, le vice-président de l'organisation n'a pas caché qu'il fallait envisager les hypothèses les plus inquiétantes : "Il est fort possible que le virus évolue. Quand les virus évoluent, il est clair qu'ils peuvent devenir beaucoup plus dangereux pour la population", a-t-il dit.
La situation au Mexique est observée avec attention par toutes les capitales mondiales, qui craignent une propagation de l'épidémie à travers les transports de population. La Nouvelle-Zélande a annoncé dimanche que dix lycéens, de retour d'un voyage au Mexique, étaient "probablement" atteints de la grippe porcine, sans que ce soit confirmé définitivement. Au Canada et en Espagne, on compte désormais six cas confirmés. En France, quatre cas suspects sont à l'étude. En Ecosse, deux personnes présentant des symptômes de grippe et ayant récemment séjourné au Mexique ont été placées en observation. Enfin, en Israël, selon la radio publique, des examens médicaux sont pratiqués sur une personne revenant du Mexique et qui présente des symptômes grippaux.

Alerte à la grippe porcine au Mexique et aux Etats-Unis

LE MONDE
24/04/09

La grippe porcine, qui a déjà tué au moins 20 personnes au Mexique, progresse vers le nord du continent et inquiète les experts médicaux américains. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il y aurait environ 800 cas suspects au Mexique, dont 60 morts. Les autorités sanitaires mondiales ont déclenché l'alerte, vendredi 24 avril, après le signalement de plusieurs centaines de cas humains de grippe porcine au Mexique – qui a lancé une "campagne massive" de vaccination face à une soixantaine de cas mortels suspects – et de près d'une dizaine de cas aux Etats-Unis.

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Au Mexique, 20 morts ont été officiellement attribuées au virus de la grippe porcine et une quarantaine d'autres cas mortels suspects sont en cours d'examen, tout comme ceux de 943 malades qui pourraient être contagieux, a annoncé le ministre de la santé. L'OMS a fait état, vendredi, de 57 décès suspects et confirmé qu'au moins 18 d'entre eux ont bien été causés par cette grippe au cours des dernières semaines. Les autorités de Mexico ont annoncé une vaste campagne de vaccination et conseillé à la population de la capitale d'éviter le métro, et de ne pas s'embrasser ou se serrer la main pour se saluer. Toutes les écoles, tous les lycées et universités publiques et privées ont été fermés dans la capitale et dans l'Etat de Mexico (Centre). L'aéroport de la capitale reste ouvert, mais des équipes médicales y sont en place pour prendre en charge les passagers.
Le président mexicain, Felipe Calderon, et le maire de Mexico, Marcelo Ebrard, ont suspendu leurs activités pour se consacrer à l'examen de la situation d'urgence avec les autorités sanitaires. Au Mexique, les premiers signes de l'épidémie ont été détectés fin mars, avec un pic en avril. Les malades "sont en général de jeunes adultes qui ne souffraient pas auparavant de maladies connues", a indiqué une porte-parole de l'OMS. L'organisation, qui craint qu'une nouvelle souche de la grippe porcine ne donne naissance à une pandémie, a "activé son centre d'opérations" pour récolter toutes les informations et centraliser son action dans les situations d'urgence.
HUIT CAS AVÉRÉS AUX ÉTATS-UNIS
Aux Etats-Unis, la Maison Blanche a déclaré prendre l'alerte au sérieux et le président Barack Obama a été informé de la situation, selon un porte-parole. "Nous avons mis en place des centres opérationnels d'urgence", a annoncé le porte-parole des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Les inquiétudes sont d'autant plus vives que ce virus inédit se transmet d'homme à homme et est constitué de plusieurs souches : "C'est la première fois que nous voyons une souche aviaire, deux souches porcines et une souche humaine", a expliqué le porte-parole.
Vendredi, les autorités sanitaires américaines ont diagnostiqué un nouveau cas humain de grippe porcine sur un enfant vivant en Californie (Ouest). "Hier, nous avons fait état d'un total de sept cas aux Etats-Unis", a déclaré le docteur Richard Bresser, des CDC, au cours d'une conférence de presse téléphonique. "Aujourd'hui nous avons un cas supplémentaire en Californie, ce qui porte le total à huit pour les Etats-Unis", a-t-il dit.
Des laboratoires canadiens et américains ont confirmé qu'il s'agissait d'"un nouveau virus grippal", a indiqué le ministère de la santé mexicain. L'inquiétude des experts médicaux est justifiée par le fait que les porcs peuvent servir de "creuset" pour donner naissance à une nouvelle souche très virulente pour l'homme en combinant les matériels génétiques de la grippe porcine et de la grippe aviaire. "Il y a un risque, même réduit, d'apparitions de virus au potentiel pandémique", observe le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies sur son site Internet.

miércoles, 15 de abril de 2009

García Reyes Miriam Nayeli


EL SEÑOR DE CHALMA

Sus semblantes desfasados, sus pies ampollados y su lento andar denotan cansancio, sin embargo, todos sus malestares parecen desvanecerse y sus rostros, envejecidos por el polvo y el sudor, rejuvenecer al levantar la mirada y encontrarse, por el 28º año consecutivo, con su Señor de Chalma.
Son ya las dos de la tarde y “por fin llegamos. Gracias a Dios llegamos con bien”. Después de día y medio de camino, la familia Rojas Franco es recibida a “cubetazos” de agua, agua que sabe a gloria después del calor de 35º c que los acompañó por su travesía.

***

A las seis de la mañana será la cita. El lugar: la iglesia de la Magdalena Contreras. Al reunirse los 17, familiares y amigos, partirán hacia su destino que “más que una manda es un placer”. No obstante, el grupo está incompleto: “la situación está tan dura que ahora no alcanzó para traer a toda la familia, pero primero Dios el año próximo aquí estarán”.
Atravesarán Los Dinamos. Las caídas no sólo serán tres, serán constantes ante el desgajamiento de las piedras y la humedad que el río provee a la tierra.
Los primeros pasos serán largos y firmes, los últimos pesarán como un yunque, no obstante, la fe y la esperanza nunca decaerán.

***

La felicidad de estar nuevamente ante su “santito” parece desbordarse de sus rostros. Mientras escuchan la misa, sus piernas flaquean “pero ni se siente”. El padre bendice sus Cristos, sus escapularios y sus veladoras. Se arrodillan ante la imagen del “santito milagroso” y susurran, suplican, agradecen.
La escultura de Cristo mira hacia abajo como si escuchara con atención las peticiones de los miles de fieles que en Semana Santa acuden a él.
A la entrada de la iglesia un grupo de danzantes aztecas, que van desde niños de dos o tres años hasta ancianos octogenarios, realizan rituales, bailan y hacen sonar grandes caracoles, mientras cientos de personas se aglutinan alrededor para admirar el espectáculo.

***

Después subirán el escarpado monte de Las Cruces, el cual les parecerá interminable. Allí les darán las 11 de la mañana y almorzarán las tortas, los sándwiches y los huevos cocidos que llevarán.
Las abultadas mochilas y las cobijas que cargarán sobre sus hombros comenzarán a rozar y rasgar sus brazos, sin embargo, el dolor no será nada en comparación con las ámpulas que brotarán al atardecer sobre sus pies.
El calor calará hasta sus huesos y ansiarán llegar a una “tiendita” para comprar refrescos y cervezas fríos que, junto a las pláticas y a los chistes, hagan ameno el camino.

***

Llega el momento de encontrar un lugar para dormir. “No creas que es un hotel de cinco estrellas ehhh, aquí apenas y nos alquilan unos cuartos y unos petates para caer bien dormidos”.
Por 150 pesos rentan un cuarto para siete personas. Ahora, lo único que quieren es bañarse y descasar. El “regaderazo” les cuesta 15 pesos pero con agua fría.
Los peregrinos menos afortunados buscan un lugar a las afueras de la iglesia, allí duermen “amontonados” y cobijados por la luna llena y una gran cantidad de estrellas que en todo momento recuerdan que se está lejos de la ciudad.

***

Así transcurrirán los segundos, los minutos y las horas. Sentirán las primeras molestias de la tierra en sus pies y sus calcetines se romperán de los talones. Arribarán al cerro del Arenal y lo bajarán a cuestas. La tierra suelta les creará desconfianza y sus uñas se aferrarán a las raíces de la maleza con tal de evitar una caída que podría ser fatal.
Allí escucharán las suplicas desesperadas de ayuda de un joven invadido por los calambres que llevará perdido dos días.

***

En la iglesia y los callejones que llevan hacia ella “no cabe ni un alfiler”, sin embargo, los vendedores de comida, bebida, recuerdos y dulces coinciden en que “este es el año en que menos gente ha venido, ha de ser porque no hay dinero”.

***

Atravesarán el Valle de Cristal y un aire fresco que surge de entre los árboles y los matorrales los revitalizará.
A las 4 de la tarde llegarán a San Nicolás Coatepec, serán recibidos, con paletas de hielo y bolsas de agua, por la gente del pueblo que será partícipe de la procesión de Cristo.
Para llegar al pueblo de Jalatlaco tendrán que andar 3 horas más, allí comprarán pollos rostizados y agua para lavarse los pies. Después de hacer las compras, se internarán en el bosque y buscarán el refugio de algunos árboles para pasar la noche.
Cenarán frente a una fogata, se lavarán los pies negros de la tierra que cargan y se recostarán. Escucharán los cantos del búho y los aullidos de los coyotes, no obstante, dormirán profundamente a causa del cansancio.
A la mañana siguiente, a las 6 a.m., retomarán el camino después de tomar un vaso de café. Los pies entumidos tardarán en retomar el paso del día anterior. Pasarán por Las Otras Cruces, y Santa Mónica. En Gualupita, como a las 11 a.m., desayunarán quesadillas y partirán hacia la última parada: el Árbol del Ahuehuete.
En el Ahuehuete bailarán los miembros del grupo que van por primera vez a Chalma con una corona de flores en la cabeza y seguirán el trayecto a su destino.
A las 2 p.m sus rostros tendrán un gesto de satisfacción, levantarán la mirada y por fin estarán allí, habrán cumplido nuevamente su compromiso con su señor de Chalma.

martes, 31 de marzo de 2009

DIARIO REFORMA

García Reyes Miriam Nayeli
31 de marzo de 2009

DIARIO REFORMA
EMPRESA EDITORIAL

Diario Reforma es un periódico editado por la empresa periodística Grupo Reforma. Éste es un diario de circulación nacional y fue creado el 20 de noviembre de 1993. Su dueño y director es Alejandro Junco de la Vega.
A diferencia del resto de los periódicos, Reforma no es distribuido por la Unión de Voceadores del Distrito Federal, después de que en 1994 éstos boicotearan a la empresa, sino por una red de microempresarios y empresas independientes.
Grupo Reforma incluye, además de Reforma, los diarios Metro (ciudad de México, Puebla y Toluca), El Norte (Monterrey, Nuevo León) y Mural (Guadalajara, Jalisco)

Diario Reforma
Como se mencionó anteriormente, Grupo Reforma edita varios periódicos, sin embargo, en este caso analizaremos la estructura editorial únicamente de Diario Reforma

El mercado de Reforma
Reforma está enfocado, principalmente, en cubrir las necesidades informativas y de entretenimiento de la familia. De acuerdo con Cristina Barranco, directora de Recursos Humanos, el periódico tiene secciones pensadas para todos los miembros del núcleo familiar, por ejemplo, Gente Chiquita para los niños, Buena Mesa para amas de casa, Negocios para los empresarios, Deportes para los jóvenes, etc.
Reforma tiene una tiraje de 150 mil ejemplares diarios, los cuales son impresos en la maquinaria de la misma empresa y su principal fuente de financiamiento es la publicidad.
Asimismo, Barranco aseguró que Reforma no tiene ninguna línea editorial y es un diario “independiente”, pues nunca dependió de la distribución de papel por parte del gobierno, por ello su imagen es un Ángel de la Independencia.
Planeación y organización
La planeación y organización de Reforma está fundamentada en la siguiente estructura*:

Como lo muestra el esquema anterior, Reforma está constituido por dos direcciones: la editorial y la comercial. La primera está dividida, a su vez, en Hard News y Soft News. En la primera se incluye toda aquella información que requiere actualización diaria, mientras que dentro del área de Soft News se incluyen aspectos relacionados con los espectáculos, el entretenimiento, la información cultural, etc. Las secciones que se ven incluidas dentro de las Hard News son la Nacional, internacional, Estados, Negocios, etc.

El área editorial
El área editorial está conformada por el director editorial, editores, coeditores, diseñadores, reporteros (periodistas) y fotógrafos.
En el área editorial, directores y editores formulan las órdenes de trabajo, en la que se estipula que eventos o asuntos de interés público deben ser cubiertos por los reporteros y fotógrafos. Posteriormente, la información recabada por cada reportero (incluida dentro de las Hard o Soft News) debe ser trabajada y redactada como un producto periodístico (nota, entrevista, crónica, etc.).
Físicamente, Reforma se estructura en módulos, los cuales representan cada uno de ellos una sección diferente.
Los trabajos periodísticos son evaluados por los directores y editores, quienes, en una junta, finalmente deciden qué se publica y qué no. A continuación, editores, coeditores y diseñadores acomodan los contenidos y las imágenes, para crear, así, la estructura (diseño) que tendrá el periódico que saldrá a la venta el día próximo.
Es importante mencionar, que las secciones de las notas suaves cierran la redacción entre las 6 y las 8 de la noche, mientras que el área de Hard News cierra a más tardar a las 12:30 a.m.
Es importante mencionar que Grupo Reforma cuenta con un Manual de Estilo en el que se explicitan los lineamientos que debe cubrir el periodista o reportero en su trabajo y su actitud. Algunos de los lineamientos del mismo son:
Ø Ética del periodista:
· El periodista debe tener un espíritu de responsabilidad y optimismo
· No omitir información que el público tenga derecho de conocer
· Respeto a la vida privada y la intimidad
· Publicar las diversas versiones de un mismo hecho
· Guardar “serenidad” y “altura” en la polémica
· Meta: tener una comunicación “abundante” y “fiel”
Ø Conducta del periodista:
· Comportarse y vestir de manera “profesional”
· No vender publicidad disfrazada de noticia
· Se debe portar un “vestuario formal” (no necesariamente elegante) y una presentación “bien cuidada”
Ø Reglas ortográficas, gramaticales y de sintaxis:
· No usar clichés
· No utilizar adjetivos calificativos ni adverbios
· El uso de comillas
· La utilización de siglas y abreviaturas
· La utilización de mayúsculas y minúsculas

El listado anterior presenta sólo una mínima parte del contenido del Manual, sin embargo, lo presentado es suficiente para cuestionar ¿a qué se refieren cuando utilizan las palabras entrecomilladas? ¿bajo qué criterios deben ser éstas entendidas y aplicadas?

El área comercial
En el área comercial, la cual es “independiente” del área editorial, se llevan a cabo los contratos de publicidad, las inserciones privadas, las gacetillas, etc. De acuerdo con Cristina Barranco, esta área es independiente de la editorial, de tal manera que la segunda no tenga ningún acceso a la información que maneja la primera y no exista ninguna restricción en el manejo de la información.
Una vez que se tiene el diseño final de cada página del periódico, ésta se imprime en placas de aluminio (en los colores básicos) que funcionan como bocetos o negativos que servirán como guías en el proceso de impresión, el cual se lleva a cabo en una prensa estadounidense y una alemana, las cuales son las únicas en el país que arman el periódico, evitando así este trabajo a los vendedores.
La prensa alemana es totalmente sistematizada e imprime 70 mil ejemplares por hora, mientras que la estadounidense sólo 50 mil.

*Nota: el esquema no es visile porque no lo admite el formato del blog (es un SmartArt)

lunes, 2 de marzo de 2009

REVISTA MEXICANA DE BACHILLERATO A DISTANCIA: INTERACCIÓN RICA Y CONTINUA

El pasado 26 de febrero se llevó a cabo, en el marco de la XXX Feria Internacional del Libro del Palacio de Minería, la presentación de la Revista Mexicana de Bachillerato a Distancia, la cual es, de acuerdo con Carmen Villatoro, miembro del Consejo Editorial, “la cimiente de una comunidad de estudiosos, tutores y académicos de la educación a distancia, en el nivel medio superior, que revolucionará y se fortalecerá mediante una interacción rica y continua”.

Esta revista en línea es el resultado de la colaboración de cinco instituciones universitarias: la Universidad Nacional Autónoma de México, el Instituto Politécnico Nacional, la Universidad de Guadalajara, la Universidad Autónoma del Estado de México y la Universidad Nacional Autónoma de Nuevo León, todas ellas miembros del Espacio Común de Educación Superior a Distancia (ECOESAD).

Asimismo, Villatoro aseguró que ésta es la primera revista en su tipo en nuestro país y cuyo objetivo principal es “levar la calidad y atender la demanda de rezago educativo en los adolescentes”.

En el mismo sentido, la socióloga y colaboradora del proyecto, Lorenza Villa Lever explicó que con esta revista se pretendió crear un espacio de comunicación en línea entre los diferentes actores que intervienen en los programas educativos a distancia y “dar voz a todos los que intervenimos en el proceso educativo”, en el que se podrán compartir experiencias, analizar los éxitos, los obstáculos y las estrategias.

Villa Lever y Villatoro presentaron al auditorio la imagen en línea de la revista, la cual será publicada en febrero y agosto de cada año. Sus contenidos serán un editorial, un artículo por invitación, una entrevista a personalidades del mundo de la educación a distancia, dos reseñas de libros y una dedicada a presentar los artículos de los estudiantes y padres de familia que experimentan este tipo de educación.

De igual forma, se presentó un número especial de la revista en el que se exponen los diferentes bachilleratos de las instituciones públicas que conforman la publicación, la cual busca “que el alumno se acerque a la educación a distancia para que se quede”, dijo Villatoro.

Finalmente, Manuel Antonio Sepúlveda, miembro del Consejo Editorial, recalcó la importancia de este tipo de proyectos, pues “en la media en que seamos capaces de llegar con el conocimientos al rincón más apartado del país estaremos cumpliendo con la misión democratización y equidad”, explicó. Asimismo, enfatizó en la importancia de la utilización de “la tecnología como un medio y no como un fin” para responder a las necesidades educativas del país.

martes, 24 de febrero de 2009

GRANADOS CHAPA: GRACIAS




“En los últimos meses he corrido el riesgo de volverme no monotemático sino monopalábrico, la única expresión que cuadra en estas circunstancias es: gracias”, aseveró, provocando la risa del público, el periodista Miguel Ángel Granados Chapa como respuesta a las declaraciones de sus colegas y “amigos” Rafael Rodríguez Castañeda, Carmen Aristegui y Álvaro Cepeda Neri, durante la presentación del libro-homenaje Miguel Ángel Granados Chapa, maestro y periodista, en el marco de la XXX Feria Internacional del Libro del Palacio de Minería.
La presentación, que estuvo moderada por Roberto Peña Guerrero, se convirtió en el espacio ideal para citar y recordar algunas de las anécdotas y las circunstancias de “un periodista que se ha hecho, no nació, a base de trabajo, esfuerzo y honradez política, económica y social”, aseguró Álvaro Cepeda Neri.


En el mismo sentido, Carmen Aristegui habló de la carga anecdótica “sabrosa y descriptiva” que contiene la obra; coordinada por Rosalba Cruz, Yolanda Zamora y Juan Romeo Rojas; resaltado la “presencia aguda, crítica, insistente, profesional, honesta y proba en una sociedad en descomposición” del periodista. Además, la comunicadora aprovechó “para reclamarle”, pues las decisiones más importantes de su trayectoria profesional estuvieron inspiradas y consultadas con Granados Chapa, a quien calificó como “mi maestro”.
Por su parte, Álvaro Cepeda Neri quiso decirle “en su cara” que “es el continuador del mejor periodismo republicano y democrático que iniciara el padre fundador Francisco Zarco” y lo nombró “el Francisco Zarco de nuestro tiempo.”
Haciendo alusión al libro; el cual es el resultado de un ciclo de conferencias que se impartieron en la Facultad de Ciencias Políticas y Sociales de la UNAM, para celebrar los 45 años como periodista de Miguel Ángel Granados Chapa; Rodríguez Castañeda aseguró que es “un libro río o mar por su turbulencia, por un lado, y por su profundidad, por el otro”, el cual debería ser tomado como un libro de texto para quienes aspiren a esta tarea “difícil y hermosa”, semejante a un “río turbulento de aguas precipitadas que golpean con furia lo que encuentran a su paso”, refiriéndose al periodismo.
El también director del semanario Proceso, aprovechó el espacio para criticar el “género híbrido” de la noticia comentada, del cual, según sus declaraciones, “el nefasto” Jacobo Zabludovsky es su máximo representante, describiéndolo como “un género servil a los gobiernos priístas y a los intereses económicos de su empresa”, lo que ha traído como consecuencia un público “flojo y pasivo”. Asimismo, recalcó la necesidad de un periodismo no de oposición sino de “imposición informativa”.
Finalmente, Aristegui expresó que “sin Miguel Ángel Granados Chapa no podemos imaginar espacios de comunicación cruciales para la vida periodística de nuestro país”.

martes, 17 de febrero de 2009


Fernando Gracia (bailarín de tango)

TANGO: EXPRESIÓN CON MÚSICA, BAILE Y CANTO DE LO QUE EL CORAZÓN NO SABE CÓMO DECIR



Su elegancia y porte cautivó al público que se aglutinó, en el sentido literal de la palabra, en la explanada del Museo Universitario de Arte Contemporáneo de la UNAM. La precisión de los remates y la sensualidad de las coreografías dejaron a más de uno con la boca abierta. Los aplausos y muestras de afecto del público mexicano no se hicieron esperar-¡bienvenidos!- se escuchaba desde un rincón.
La interpretación de cada pieza transportó a cada uno de los allí presentes a un cuarto de hotel, haciéndonos partícipes de la intimidad de la pareja, escenas ambientadas por tangos como Amanecer o Tinta roja interpretados por el quinteto argentino Varietal, acompañado en varias de sus canciones por el reconocido cantante Jorge Espósito.
Pero ¿de dónde surge la idea de llamarlo así? “Varietal, la verdad, se le ocurrió a mi mamá y nos gustó (risas), es una asociación con el vino varietal, de una sola uva, queremos demostrar que nosotros vamos para un solo lado, en contraposición a las compañías y la mercantilización del tango, en la que no importa que se toque o se cante sino que se venda. Hacemos en México lo que hacemos en Buenos Aires para nuestros amigos”, aseguró el director de la agrupación, Rodolfo Roballos.
Este proyecto surgió por idea de Roballos quien reunió los elementos “primordiales” del tango: música, canto y baile. Pero “no fue difícil acoplar el quinteto pues teníamos la misma sintonía”, aseguró.
“Roberto realizó el casting. De todo lo que vi tú fuiste lo que más me inspiró” declaró Fernando Gracia, Campeón Mundial de Baile de Tango de Escenario 2007, con respecto a la selección que hizo Roballos.
El tango es algo que no se puede expresar con palabras…
Para los artistas que se dieron cita en la explanada del MUAC, el pasado domingo 15 de febrero, el tango “en nuestras vidas es todo. Vivimos del tango y para el tango, nos permite viajar y conocer tantas cosas, además compartir con el resto del mundo lo propio”, expresó el mismo Roballos, quien lleva año y medio al frente de la agrupación.
A Fernando Gracia el tango lo llena, este género representa algo que simplemente “no se puede expresar con palabras”
Asimismo, Fernando Sánchez (guitarras) aseguró que el “el tango es una de las músicas más bellas que existe y que he tenido la oportunidad de practicar”.


La UNAM es un orgullo
¿Qué significa el venir a la UNAM?
“La UNAM es un orgullo, debería de ser un ejemplo para toda Latinoamérica de cómo se trabaja y las condiciones en que se puede trabajar y estudiar. Teníamos muchas ganas de presentarnos aquí” aseguró el director con un tono de agradecimiento.
Para Fernando Sánchez la UNAM es “La mejor universidad que he conocido en mi vida. Esta universidad es grandiosa”
Estar en la UNAM representa “ampliar más el rango de conocimiento, fue un placer bailar al aire libre, hacer conocer la cultura popular” declaró Fernando Gracia.


Imagen: la mejor
¿Qué imagen se llevan de México?
“La mejor. Estamos muy agradecidos, han superado nuestras expectativas por millones, ha sido muy cálido el público. De verdad, de corazón, muchas gracias”, consignó Roballos.
De igual forma, para Fernando Sánchez “El público mexicano es cálido, muy enganchado. Es la 5ª vez que vengo, (México) es una segunda patria para mí. Es uno de mis países favoritos. Hoy cumplí mi objetivo”.
Jorge Espósito aseguró: “Nos encantó, es la primera vez que vengo. Yo me sentí quizá mejor que como si estuviera en mi casa. Aunque existía el temor a cómo van a responder a una música diferente y con temática distinta. Yo escucho los mariachis, la música ranchera y estoy agradecido de que hayan recibido la música (tango) en México. Escuchamos música mexicana, no sólo a Luís Miguel (risas), sino a Jorge Negrete, José Alfredo Jiménez, Javier Solís que hicieron un ícono de la música mundial”.
Asimismo el intérprete se dijo sorprendido por la gran cantidad de gente joven que se acercó a ellos.
Para el campeón mundial “El público mexicano es excelente, tiene mucho respeto, más que en otros países, se metía con nosotros dentro de lo que estábamos actuando, disfrutaban lo mismo que nosotros”.


Jorge Espósito: cantar es decir con música y palabras lo que quiere decir el corazón
“Cantar es decir con música y palabras lo que quiere decir el corazón que a veces no sabe decir. Es un código de las emociones, es expresar el alma”. Y es que el tango refleja las “emociones de todos los días: lo que nos pasa con los amigos, con la pareja, con el lugar donde nacimos. Expresa muchas facetas diferentes de la vida de los seres humanos” asevera, con un brillo en sus ojos, el interprete Porteño.
Además, “la música no tiene fronteras (…) cuando nos encontramos con este tipo de eventos es como si fuéramos todos hermanos, no hay visiones políticas”.
Pero en la vida siempre existen maestros, y para él, su máximo ejemplo es Carlos Garrido, “quien ha creado las formas de cantarse el tango, después de cincuenta y pico años de su muerte, todavía yo lo siento como si fuera actual”.
El viajar por el mundo como vocero de su cultura es “un gusto, uno se siente en un lugar de privilegio, compartir la cultura, la emoción, sentir el halago”.
Pero el camino aún es largo y el mayor reto es tratar de respetar las letras y la música, lo que alguien quiso decir. La música es una obra de arte en sí misma, pero necesita de la recreación permanente de un intérprete, cuando se interpreta la canción surge una nueva obra de arte. Hay que llegar a la par de lo que quiso ser el autor.


Gracia: el tango es muy loco
Paula Ballesteros, ganadora del 3er lugar del Campeonato Mundial de Baile de Tango de Escenario 2005, y Fernando Gracia coinciden en que el tango es una danza infinita de aprender. “El tango requiere de continuo aprendizaje, no hay pautas establecidas, siempre está en evolución. Hay nuevas formas de abrazarse, hay miles de posibilidades. Continuamente estás creando. La gente crea todo el tiempo”.
Los comienzos…
De acuerdo con Gracia “Paula me inspiró a seguir mi experiencia artística, ella bailaba antes que yo”. En el mismo sentido, y curiosamente, Ballesteros comentó “en mi casa nunca se escuchó, ni bailó tango. Un día entré a una clase de tango y allí empecé a bailar, por la música, las letras (…) Yo me he enamorado del tango”



Junto con Varietal, Paula Ballesteros y Fernando Gracia fusionan elementos que complementan el tango y no sólo hacen tango profesional sino de escenario.
Entre los proyectos de los bailarines tienen para el año en curso están los compromisos de su propia compañía, entre ellos: el espectáculo Código Tango, la obra musical Quédate, las giras con Varietal, una visita a España, entre otros. “Viene un año bastante arduo. Estaremos bastante ocupados, el año nos queda corto”, aseguró, con entusiasmo, el bailarín.


Los alcances mundiales…
Fernando Gracia asegura que el tango es muy “loco”, porque está teniendo grandes alcances a nivel mundial. “En Eslovenia, ex Unión Soviética, la gente en año nuevo no estaba con su familia, estaba con nosotros viendo el espectáculo, estaba el teatro lleno. La música de mi país se escucha en Eslovenia en año nuevo, es muy loco” (expresa con rostro de asombro y risas).
El quinteto; integrado por Rodolfo Roballos, (bandoneón), Fernando Sánchez (guitarras), Mercedes Martínez (violín), Ramiro Roballos (piano) y Manuel Villar Lifac (contrabajo); en conjunción con Paula Ballesteros, Fernando Gracia y el cantante Jorge Espósito hace una combinación que nos deja sentir el tango como una expresión de los múltiples sentimientos humanos.